« J’ai connu Pandore. C’était à une fête. J’étais parti en vacances chez un ami, un mec du coin, aussi nouveau que moi, accepté par la famille, jugé de bonne compagnie par o Padrinho. Une semaine. Toute ma vie remise en cause. J’ai découvert que cet imbécile faisait ami ami avec les sous-merdes, comme on les appelé, une fois retourné au bercail. Il a voulu m’ouvrir les yeux. Je me suis laissé embarquer. J’avais trop bu, sûrement, mais je me suis laissé entraîner dans cette histoire. Elle s’est faite passer pour une des notres. Je l’ai crue. Quel imbécile. J’ai cru m’ouvrir à quelqu’un, quelqu’un comme moi qui pouvait me comprendre. Et finalement, j’ai découvert qu’elle me mentait. Trahison. Merlin sait que je hais cette échappatoire. La trahison c’est la solution des faibles.
Je l’ai évitée, jour après jour, elle n’existait plus. Merlin comme j’avais mal au cœur. Je me suis senti réellement faible. Elle m’avait trahi, certes, mais avec la confiance que je lui avais accordé arbitrairement j’avais également trahi les miens. Aussi, j’ai commencé à délaisser les cours et demander o Padrinho sa confiance la plus intime. Je voulais grandir, racheter mes peines et ma trahison, je voulais qu’il m’ouvre au monde, qu’il me permette de devenir celui que j’avais toujours voulu devenir. Ce Simão, cette force, cette image des Solenzo qui m’avait toujours rendu fier. On m’a souvent demandé pourquoi je ne parlais que très peu des miens, on m’a également demandé ce que je pensais de tout ce qu’ils avaient fait. Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? Je suis l’un d’eux. J’ai ce truc, cette force qui me rattache à eux, ce lien qui ne peut se détruire, que je ne veux détruire. Je ne peux les trahir, parce que trahir cette famille ce serait aller droit dans le gouffre, droit à la mort. Et pourtant. Je ne peux me passer de cette fille. De sa présence, de son odeur, de sa chaleur. Elle est comme une drogue. Une obsession. »

« Qui aurait imaginé qu'un type comme Tuomas se serait laissé prendre au jeu de You've Got A Friend? Certainement pas lui. Mais il ne sait pourquoi, mais les premières phrases échangées avec Aurelia l'ont conquis. Malgré le virtuel, elle dégageait un tel parfum de douceur et de fragilité qu'il n'a pas réfléchi: il voulait parler avec elle. Au fil du temps, leur relation a évolué. Tuomas est celui vers qui elle se tourne lorsque ça va mal, ou lorsqu'elle en ressent le besoin. Aurelia tient à cet homme, même s'ils ne se sont jamais vu. Elle sait qu'il est cette bouffée d'air qui lui fait cruellement défaut, et elle n'angoisse pas à l'idée de le voir. Au contraire! Elle n'attend que ça. Il est le seul qui lui donne cette sensation d'être aimée, protégée, chérie. »

« Kendra. Tuomas l'a aperçue pour la première fois, allongée dans l'herbe. Face à tant de pureté et d'innocence, il n'a pu que s'arrêter pour l'observer. La peau blanche, de longs cheveux blonds, les yeux expressifs. Si la beauté avait un visage, il n'aurait pas hésité à lui donner la palme d'or. Par la suite, maintes ont été les occasions de se croiser, de parler. Malgré son désir de s'enfuir à chaque fois qu'ils se regardent, il affronte la jeune femme. Il ne veut parler à personne. Pas d'ami, pas d'emmerde. Tout ça, c'est du superflu. Mais malgré ses craintes, elle finit par venir lui parler. La conversation fut brève et banale. Mais plus les fois suivantes se suivaient, plus les paroles venaient naturellement. Elle lui parla de son enfance, de sa famille, des paysages de sa ville natale. Depuis, Tuomas est mélancolique. Ce qu'il aurait désiré pouvoir mener une vie normale. Loin du Padrinho et de tout le reste. Loin des craintes et de la douleur. Kendra en est venue à lui faire aimer les autres vies... Voir à lui faire quitter le clan Solenzo. »

« Pour pouvoir passé son bac, Candy devait prendre le portugais c'est ainsi qu'elle chercha quelqu'un sur You've got a friend pour l'aider à réviser et à apprendre la langue car c'est le seul domaine où la demoiselle était mauvaise. Elle voulait absolument l'avoir avec mention très bien alors elle demanda à tous les portugais présent s'il voulait bien l'aider mais c'était une perte de temps personne n'était aimable pour une petit service. Lorsqu'un jour un jeune homme nommé Tuomas vient lui dire qu'il peut l'aider. Depuis une grande amitié est née entre les deux jeunes gens. underco »

« Malgré son apparence de marbre, Tuomas éprouve des sentiments. Sisi! et parfois, ils dépassent le stade de l'amitié. Je m'explique. Tout à commencé il y a environ... Huit mois pour être exacte. La rencontre se fit aussi naturellement que possible, par le plus grand des hasards. Et le plus beau. Rebecca ait apparue aux yeux de l'italien comme un rêve. Tant de grâce, de douceur et de charme réunis en une seule personne! Ce ne fut pas le coup de foudre assurément, mais toutefois un véritable choc. Le premier. Néanmoins, fidèle à lui-même, il ne tressaillit ni ne fit une quelconque remarque. L'affaire aurait pu en rester là. Ce n'est sans compter sur le destin qui a décidé de venir troubler sa routine. Un soir, au détour d'une ruelle, un appel au secours. Et de Tuomas de bondir dans la direction du cri. La jeune femme. La même. Son sang ne fit qu'un tour, et c'est sans scrupules qu'il botta les fesses des deux crétins. Après cela, comment refuser une invitation à boire un café? Les heures qui suivirent furent délicieuses. Simples, timides, mais délicieuses. Tuomas sentait sa froideur fondre devant de douceur. Et elle de se sentir excitée face à tant de secrets. Ils se revirent. De nombreuses fois même, retrouvant sans cesse ce petit nœud à l'estomac en présent de l'un et de l'autre. Un soir, les deux étudiants cédèrent à leurs pulsions: le même lit les accueillit. Aussi étrange que cela puisse paraître, ce fut la première fois de Solenzo. Et malgré son départ en voleur, il ne regretta rien. Si ce n'est que, conscient de la faiblesse que la jeune femme faisait ressortir, il s'éloigna. A regrets. Il mit tant de distances que l'absence leur fit mal. Aux deux. Il l'évite, ignore ses appels et messages, fait basse figure. Mais pour combien de temps? »

« T'es gay ou quoi? » Je levais les yeux au ciel, désespéré. Cette gamine était insupportable! Sans cesse à me jouer des numéros de charmes, à tout faire pour me mettre dans son lit. Un peu comme une vulgaire prostituée. Ce qui me faisait mal, surtout quand je réalisais qu'elle n'avait que dix-huit ans.« J'touche pas à n'importe quoi, c'est tout. » Et elle manquait de s'étouffer sous la provocation. C'était à chaque fois pareil avec Cokaeen. Je ne pouvais passer un instant seul sans qu'elle saute sur l'occasion pour venir m'emmerder. Combien de soirées avais-je du passer en sa compagnie sous peine de subir sa colère jusqu'à la fin de mes jours? Je ne savais pas pourquoi cette fille m'avait mis le grappin dessus. Pourquoi pas? Je n'intéressais que comme trophée, garçon à côté duquel on prend plaisir à s'afficher. Mais qui n'a pas les mêmes attentes que les autres de son âge. Je n'étais donc pas intéressant. Simplement beau garçon. « T'es con Sebastian Tuomas Solenzo. » Et elle vint se lover contre moi, comme une chatte câline. Que voulez-vous que je fasse? Malgré mon exaspération, je m'étais attaché à elle. A la jolie Blackwell. Je ne pouvais m'empêcher de garder un œil vigilant sur ses faits et gestes. Juste au cas où. Et pourtant, tout bascula un soir... J'étais dans mon appartement, comme chaque soir. Malgré moi, j'attendais sa visite que je savais imminente. Les bonnes habitudes sont faites pour ne pas être perdues. Lorsque la sonnerie retenti, ce ne fut pas Cokaeen mais une amie de ma promotion. Je l'ai laissé entrer, y avait-il un mal à cela? Je lui offrais à boire tandis que nous parlions. Innocemment, putain. C'est là que la tornade débarqua, enjouée au début... Puis muette de stupéfaction en me voyant accompagné. Je ne voyais pas où était le mal. Y avait-il un, déjà? Je m'approchais d'elle tandis qu'elle me repoussa, hurlante et enragée. Ce fut à mon tour d'être muet de surprise. « Tu n'es qu'un immonde salaud Solenzo, je te déteste! » Pourquoi ces paroles me firent-elles un mal terrible? Je ne le savais. Quoiqu'il en soit, je demandais à ma camarade de partir, m'excusant d'un sourire avant de calmer la bête. Elle se débattait, mais je la serrais fort contre moi. « Calmes toi bordel, t'es folle ou quoi! » Puis la résistance faibli pour laisser place à un flot de sanglots. Elle se laissa aller contre ma poitrine, secouée de spasmes incontrôlés. Je la gardais contre mon cœur, la berçant. Décidant qu'elle resterait dormir ici ce soir, je lui laissais mon lit. « Restes... S'il-te-plaît. » Ce n'était pas une bonne idée. Pas du tout. Malgré tout, je m'allongeais à ses côtés, la laissant s'agripper à moi. Puis tout fut si évident, si normal que je ne réalisais que le lendemain que je venais de faire l'amour avec elle. Putain. Elle avait réussi son coup la garce. Je m'éloignais de sa présence, décidé à faire le point. « Quel con Tuomas, quel con... » Deux bras entourèrent ma taille tandis qu'une chaleur m'envahissait. Je fermais les yeux, totalement perdu et déboussolé. Jamais une telle chose ne m'était arrivé. « Je suis désolée pour hier soir... Mais je t'en supplie, ne m'abandonnes pas. » Comme si j'avais déjà abandonné quelqu'un. Merde. Je n'sais pas où tout cela va me mener.

« relation babe »

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« Entre les deux jeunes hommes, ce fut l'ère glaciale. Eux même ne savent pas d'où leur vient cette haine infondée. C'est un fait. Tout ce que tu dis ou fais l'autre est insupportable à voir. Rien qu'entendre le nom de son rival chauffe le sang. Mais surtout, ce fut le coup de grâce lorsque Tuomas apprit qu'Elean s'intéressait à Aurelia. Il était fou de par cette nouvelle. Qu'il ose seulement l'approcher de trop près, et cadet Solenzo sera là pour mordre. »

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